Un Chasseur se met au garde à vous...

 

Quand il entend le refrain de son Bataillon où il a l'honneur de servir

Quand sonne la Protestation

Il salue quand sonne la Sidi-Brahim

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Un Chasseur...

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ne dit jamais qu'il est courageux, il le le prouve

a du chic et de l'allure

est coquet et a bon caractère... sauf quand on l'emmerde !

est sportif, ardent, énergique, et toujours galant avec les femmes

se dévoue pour ses camarades et ses chefs

aime son pays et le défend
n’est jamais allé au Régiment, mais dans un Bataillon
ne dit jamais “quand j’étais chasseur” car quand on a été chasseur, on le reste toute sa vie

 

Un Chasseur n’oublie pas...

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que le Fanion du Bataillon ou du Groupe représente le glorieux et unique Drapeau des Chasseurs
les refrains
la Sidi-Brahim
la Protestation, créée au camp de Châlons au moment où la loi-cadre de 1873 remit en question l’existence des Bataillons de chasseurs
les batailles inscrites au Drapeau
 
La Tenue bleue...

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Les chasseurs des dix premiers Bataillons portaient une tunique bleue avec passepoils jonquille, pantalon gris de fer, guêtres blanches, épaulettes vertes avec torsade jonquille, shako de cuir avec pompon vert et équipements de cuir noir.
Sous le second Empire, le pompon est remplacé par des plumes de coq vertes et la tunique, d’abord courte, ensuite longue, à une, puis à deux rangées de boutons, se substitue à la tunique à taille.
En 1914, les chasseurs portent la tunique demi-courte. Pendant la Grande Guerre, ils combattent en tenue bleue et reçoivent de l’adversaire, en honneur de leur vaillance au combat et de la couleur de leur tenue, le surnom de “Schwarze Teuffel” (littéralement : diables noirs), ce qui, francisé et adapté, a donné le surnom fameux de “Diables Bleus”.
De 1918 à nos jours, la tenue des chasseurs subit de nombreuses modifications quant à la forme, mais reste bleue à passepoil jonquille.
Seuls de toute l’Armée de Terre, ils ont l’inestimable privilège de continuer à porter une tenue différente. Ce privilège, ils le doivent incontestablement à l’héroïsme, au dévouement et aux sacrifices de leurs anciens, qui ont fait de cette tenue une sorte d’emblème.
Conscient d’être l’héritier direct d’une tradition unique, le Chasseur voit donc dans sa tenue bleue, sur laquelle tranchent gaiement le passepoil jonquille et la fourragère, un véritable symbole.

La “tarte”...

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Cette coiffure célèbre serait entrée en service vers 1889. Des chasseurs béarnais l’auraient introduite dans les toutes nouvelles troupes de montagne créées en 1888. Elle est adoptée comme coiffe des chasseurs en 1891 par le Ministère de la Guerre. La « tarte », comme certains l'appellent, devient vite l'emblème des chasseurs alpins, suffisamment grande pour protéger les pieds lors des longues gardes en montagnes, et en plus elle protège du soleil. Lors de la Première Guerre Mondiale, les chasseurs abandonneront même le casque réglementaire pour porter cet emblème, durant les combats..

A noter que seules les troupes Alpines (y compris les RIA) portent la tarte, les autres Chasseurs portant un béret bleu traditionnel.

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Le Cor de Chasse...

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hérité de l'infanterie légère du 1°Empire, cet instrument est le symbole des Chasseurs

 

Autres éléments...

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Les vitriers dont il question dans la Protestation est le surnom donné aux chasseurs dès 1840 par les biffins à cause du sac à dos en toile cirée qui brillait au soleil et les faisait ressembler de loin à des vitriers.

Plus tard, ce qualificatif fait également allusion aux chasseurs du 6°BCP qui en 1848 avaient tiré dans les vitres à Paris.